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Nicolas Florian officiellement élu, que va-t-il faire pour Bordeaux ?

Ce n’était pas une surprise, pourtant le passage au vote était obligatoire. A l’unanimité, sur 62 inscrits, 55 votants et 4 votes blancs, 51 bulletins se sont exprimés en faveur de Nicolas Florian, officiellement élu ce jeudi 7 mars à la tête de Bordeaux.

Un maire qui suit les pas d’Alain Juppé

Adjoint aux finances depuis 2014 au désormais ex-maire de Bordeaux, Nicolas Florian a mis l’accent dans son discours, sur son attachement à Alain Juppé. Ses remerciements envers son mentor ont été nombreux. Celui qui, pour Nicolas Florian, « a transformé notre ville, l’a dotée d’atouts considérables, dans sa dimension de ville à vivre, et de ville à voir. (…) Une ville transformée, repensée, reconstruite. Une ville ouverte sur le monde qui accueille et se développe, c’est ce qu’on appelle l’attractivité ».

Après avoir repris les grandes réalisations de l’ancien maire, Nicolas Florian a appuyé son désir de continuer le programme prévu, ajoutant « l’esprit d’Alain Juppé, l’esprit Bordeaux, il est en nous ».

Une nouvelle dynamique pour Nicolas Florian

Mais si le nouvel édile suivra les pas de son prédécesseur, il souhaite insuffler une nouvelle dynamique, en se positionnant  pour les prochaines élections municipales. Il a été clair, « en 2020, je me présenterai aux suffrages des bordelaises et des bordelais avec une équipe unie et déterminée qui adhère à la même volonté de voir ses habitants heureux de vivre dans leur ville ». Une politique fidèle à celle menée pendant près de 25 ans par Alain Juppé, que Nicolas Florian a longuement salué, « je veux m’appuyer sur nos réussites passées et les amplifier ».

Le nouveau maire a mis l’accent sur l’environnement et l’épanouissement de Bordeaux dans le respect environnemental. Sur le vivre-ensemble aussi, et les quartiers à ne pas oublier, pour plus d’égalité des territoires.

L’épineuse question des Gilets Jaunes

Le Premier Magistrat n’a pas fait l’impasse sur la crise sociale qui secoue actuellement la métropole. « J’entends le cri de ces hommes et de ces femmes samedi après samedi, mais je voudrais leur dire que la souffrance qu’ils expriment ne doit pas engendrer une nouvelle souffrance ». Mettant l’accent sur les « commerçants et les entrepreneurs », il souhaite également « comprendre » la problématique du pouvoir d’achat des gilets jaunes mobilisés chaque samedi.

Dans les mesures qu’il ambitionne de mettre en place, il a cité la création d’une « maison de la parole et du débat », des « consultations d’initiatives citoyennes », « d’un budget participatif », l’accent a également été mis sur le traitement des déchets et la construction de biens en accord avec les règles environnementales, sans oublier la « nature en ville » .

Le développement démographique de la ville figure également parmi  ses priorités, avec la mise en lumière de zones d’habitations, et l’avancée de la construction du pont Simone Veil. « Le temps est venu d’imaginer un nouveau destin pour les
boulevards ».

Mais si Nicolas Florian souhaite s’ouvrir à une nouvelle voie, il termine son discours avec l’importance de la proximité avec les bordelais, pour celui qui continuera à prendre le tram.

Un maire proche de ses habitants, tout comme l’était, finalement, Alain Juppé.