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Banzaï Darwin : le nouveau projet de Darwin sur le Bassin d’Arcachon

Philippe Barre, fondateur de Darwin sur la rive droite, lance son nouveau concept sur le Bassin d’Arcachon.  Baptisé « Banzaï Darwin », ce projet prendra vie sur différents lieux qui permettront de « faire se rencontrer des gens qui ne se rencontrent pas, pour générer plus de résilience littorale sur le territoire du Bassin d’Arcachon ». Les premiers projets devraient voir le jour dès cet été.

 

Dans plusieurs lieux du Bassin d’Arcachon, ou du moins du littoral, le nouveau projet de Darwin devrait proposer dès la nouvelle saison estivale de mettre en relation tous ceux qui agissent pour le faire vivre et le préserver, et offrir ce regard au grand public. À travers différentes activités culturelles et artistiques, à la manière de celles proposées par Darwin, Philippe Barre entend mettre tout en oeuvre pour préserver cette zone littorale, et sensibiliser le public. Un projet essentiel pour ce natif de Bordeaux qui a grandi à Arcachon.

Des lieux réhabilités

Si pour Philippe Barre le « Banzaï Darwin » n’est pas similaire à Darwin. Il s’inscrit pourtant dans la même dynamique, celle de créer une synergie entre les acteurs de terrain. L’idée est pour lui de « réactiver des lieux plus ou moins à l’abandon, pour ne pas artificialiser de nouveaux sols », et de mettre en relation « associations, scientifiques, professionnels ou encore institutions, en faisant se rencontrer des gens qui ne se rencontrent pas habituellement ». Trouver des lieux qui ne sont plus utilisés et les réhabiliter, pour offrir un espace d’échanges. Par exemple, « des scientifiques avec des entreprises, des conchyliculteurs avec des agriculteurs … » dans des espaces voués à être réhabilités. 

 

Pour ce nouveau projet, le créateur de Darwin insiste sur la « résilience écologique » qui doit s’appuyer, selon lui,  sur « de l’innovation, de la descente énergétique, des changements d’usage, des partages d’usage en faisant également un développement de solutions qui permettent de faire de la mutualisation, en travaillant à tous les niveaux avec des acteurs ».

 

Le « Banzaï Darwin » ne sera pas à l’image de la Caserne Niel et ses immenses espaces, mais plutôt dans plusieurs lieux, qu’ils soient « éphémères ou pérennes ».

 

Pour l’heure, plusieurs lieux sont à l’étude, ils seront « loués, achetés voire même prêtés » dans certains cas. Philippe Barre rencontre actuellement des promoteurs et acteurs locaux lors de réunions à « Arcachon, Andernos, et même à Lacanau qui nous a fait un appel du pied ». Lacanau ? Pour lui, « si ça fait sens, pourquoi pas », insistant sur le fait que ce nouvel élan doit avant tout « être collectif, collégial, participatif et fun ». Et d’ajouter, « il faut qu’il y ai de la joie, de la culture, de l’art, comme à Darwin, on veut intéresser les gens par l’art de vivre et la culture ».

Un attachement profond au Bassin d’Arcachon

Si les sites ne sont pas encore totalement définis, Philippe Barre ne cache pas son attachement au Bassin d’Arcachon. « Je suis de là-bas, j’ai envie de rendre à mon territoire ce qu’il m’a apporté et mon moyen de le faire, c’est d’apporter ma contribution ».

 

L’enjeu est celui du littoral, sa préservation environnementale, et de mettre en lumière tous ceux qui participent à le protéger, le faire vivre, et grandir. Pour le fondateur du deuxième lieu le plus visité de Bordeaux, « ce qui peut être commun à Darwin, c’est une mayonnaise qui prend entre des acteurs qui habituellement ne font pas grand chose ensemble, dans une dynamique d’art de vivre, et de forte performance de résilience écologique ».

 

A suivre donc, et très bientôt !


C.M