La marche des fiertés a rassemblé près de 5000 participants

L’édition 2019 de la marche des fiertés organisée dimanche à Bordeaux est venue clore la “Quinzaine des fiertés”, 15 jours d’évènements organisés pour dénoncer les discriminations homophobes. Pour la première fois, cet évènement a eu lieu un dimanche et non un samedi, car ce jour-là, les anti-PMA de l’association “Trace ta route” organisaient une course intitulée #BougePourTonPère.
5000 personnes ont marché dimanche dans les rues de Bordeaux, avec au total 6 chars et une vingtaine d’associations, pour une marche des fiertés LGBT+. Un évènement militant et festif, pour soutenir l’égalité des droits.
Une référence aux émeutes de Stonewall à New York
Cette année, la Marche bordelaise a voulu rappeler le tragique évènement de Stonewall le 28 juin 1969, où la police avait opéré une descente dans un bar gay, Stonewall, du quartier de Greenwich Village. Une situation qui a dégénéré, entraînant des nuits d’affrontements entre les forces de l’ordre et quelques milliers d’homosexuels. A la suite de cet événement sanglant, plusieurs associations de défense des droits des homosexuels ont vu le jour. Stonewall aurait donné le jour à la Gay Pride, un an plus tard.
Bordeaux s’engage pour défendre les droits des LGBT+
Quinze jours durant, à l’image de plusieurs ville de France, Bordeaux a organisé plusieurs évènements pour soutenir la cause LGBT+, et dénoncer les discriminations homophobes, en nette augmentation en 2019. A l’échelle nationale, une augmentation de 15% (1 905 cas) de ces actes ont été rapportés à SOShomophobie par rapport à l’année 2017 et une augmentation de 66% des agressions physiques. La Marche a voulu dénoncer la hausse de ces violences, mais aussi la PMA pour tous, ou encore l’arrêt de l’invisibilisation des personnes transgenres ou intersexe.
Après des concerts, projections et débats, le plus symbolique a été l’inauguration d’un passage piéton aux couleurs de l’arc-en-ciel cours du Chapeau-Rouge.
Une marche dans les rues bordelaises
Un village associatif a été mis en place allée Serr, afin de présenter les différentes associations et leurs actions. Le cortège s’est ensuite élancé du village, jusqu’à la rive droite, en traversant le pont de Pierre. Des arrêts ont été marqués place de la République, puis à l’école de la magistrature avec le dépôt d’une gerbe à la mémoire des personnes homosexuelles déportées pendant la Seconde Guerre mondiale. La Marche s’est achevée place de la Victoire.