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Bègles prend à son tour un arrêté anti-pesticides

La Mairie de Bègles a annoncé  par communiqué, ce mercredi 25 septembre, avoir également déposé un arrêté limitant l’usage des pesticide dans sa ville et aux abords, emboîtant ainsi le pas des Maires de Parempuyre et Langouet.

 

Après Parempuyre le 27 août dernier, c’est au tour du maire de Bègles Clément Rossignol Puech de suivre la mouvance anti-pesticides. Celui-ci “affirme sa volonté d’interdire l’usage du glyphosate et autres substances chimiques sur le territoire communal, se joignant ainsi aux différentes municipalités ayant récemment œuvrées en ce sens.

Que prévoit cet arrêté ?

Selon la mairie concernée, “avec cet arrêté, la Ville de Bègles s’engage, en élargissant le champ d’interdiction prévu par la loi, à être dès maintenant une ville « zéro glyphosate » pour l’entretien des jardins et espaces verts des entreprises, des copropriétés, des bailleurs publics, pour l’entretien des voies ferrées et de leurs abords, comme pour les abords des autoroutes traversant Bègles”. 

 

La municipalité n’est pas à son galon d’essai en matière de produits phytosanitaires, et encourage, depuis 2006 “d’interdire l’utilisation des pesticides dans les espaces publics de la commune ainsi que celles relatives à la promotion d’une agriculture urbaine biologique – notamment à travers une restauration collective bio, locale et accessible à l’ensemble des écoliers béglais.

 

L’article 1 de l’arrêté est clair, “l’utilisation de tout produit phytopharmaceutique contenant du glyphosate et autres substances chimiques, utilisées seules ou en mélange, et notamment ceux contenant des perturbateurs endocriniens, utilisés pour lutter contre les organismes considérés comme nuisibles, est interdite sur l’ensemble du territoire de la ville de Bègles jusqu’à nouvel ordre.

Un maire engagé pour sa ville

L’élu d’Europe Ecologie les Verts considère avoir “pris en compte les nombreuses données relatives aux dommages causés sur l’environnement et les populations exposées à ces substances. Il estime de son devoir de prévenir et faire cesser toutes pollutions sur le territoire de sa commune, et particulièrement celles impactant la santé humaine.

 

La préfète de Gironde conserve son droit de regard sur le texte. Fabienne Buccio devra valider le texte, de peur, à l’image du maire de Langoüet, en Ille-et-Vilaine, de voir son arrêté suspendu, jugeant le texte illégal. La mesure est également “susceptible de recours devant le tribunal administratif de Bordeaux dans un délai de deux mois à compter de sa date de publication et de sa transmission au représentant de l’Etat.”