Restaurant La Girondine : du local à toutes les sauces

A peine visible de la place Meynard , au carrefour de la coquette rue Camille Sauvageau et de la rue des Allamandiers, le restaurant et bar à cocktails “La Girondine” a ouvert ses portes cet été, en lieu et place d’un ancien théâtre de poche bien connu des Bordelais…
Là où le café “les Trois coups” a proposé, 4 années durant, une programmation artistique hétéroclite, se tient désormais le tout jeune restaurant “La Girondine” , entièrement réagencé pour l’occasion. Exit Les banquettes en velours et la décoration surannée : ici trône désormais un bar XXL sur un fond bleu punchy, quelques mange-debout, et une vaste table d’hôtes menuisée jouissant d’une vue imprenable sue la cuisine ouverte. Un lifting réussi !
Aux manettes ? Pierre et Bastien, deux copains de longue date, qui se repartissent habillement les rôles, le premier chapeautant la partie liquide, le second les cuisines. “On avait visité pas mal de lieux de notre côté, celui là était le premier qu’on a vu ensemble. On a tout de suite décelé son potentiel, avec ses deux grandes pièces et sa cave de 30m2 où stocker nos bouteilles” détaillent les restaurateurs.
Au total les 120m2 de surface accueillent quelques 60 couverts chaque soir, du mercredi au samedi et le dimanche, pour le brunch. Les plus chanceux pourront également s’attabler sur la petite terrasse, dardée par les derniers rayons de soleil de la place Saint Mich’. Un atout de poids.
Qu’est ce qu’on mange ?
Comme le nom de l’établissement le laisse espérer, ici on tend à ne travailler que du local. Fruits et légumes des capus’, viande estampillée Grise de Bazas et poiscail du Bassin…Chaque producteur a été préalablement rencontré par Victor, le chef, qui s’emploie également à rapporter, quand ses récoltes le permettent, de beaux produit issues de son potager personnel en permaculture.

Dorade, agrumes, lait de coco
Restreinte, la carte est remaniée fréquemment, en fonction des produits glanés sur les étales du marché. Cette semaine, par exemple, le rouget barbet se sert façon tempura, paré d’un bouillon corsé et de légumes croquants, les ravioles japonaises de langoustines s’accompagnent d’une très goûteuse émulsion de coques, de girolles et de noisettes. Les végés trouveront aussi leur bonheur, en se délectant le très frais mille feuilles de poivrons confits , chèvre frais concombre, le risotto aux girolles ou les aubergines à la parmiginana. Le tout servi en petites portions, oscillant entre 5 à 13 euros, à partager ou non. On s’en lèche encore les doigts.
Au rayon boissons, on applique le percept du “fait maison”, autant pour les jus frais, sirops et infusions, que pour la confection des cocktails originaux crées par Pierre, aux gré des produits de saisons. Toujours.
Un conseil : réservez ! Les places sont chères…
32 rue des Allamandiers
33800 Bordeaux