Après Indigo Weel et ses vélos standards et scooters électriques, les vélos et trottinettes de la marque Pony sans compter les indémodables V3 électriques installés depuis le mois de mai 2019, c’est au tour de Zoov de prendre place dans les rues métropolitaines. 

Pédaler sans trop d’effort est désormais encore plus simple à Bordeaux !  Après avoir été expérimentés par les salariés de six entreprises et organisations, (le CHU Haut-Lévêque, le centre hospitalier Charles Perrens, Pichet, Enedis, Recipharm et onePoint Pessac), entre 125 et 150 vélos à assistance électrique de la marque Zoov ont été déployés dans la métropole, ce lundi 21 octobre. L’objectif, mettre à disposition 500 engins d’ici la fin de l’année 2019 à Bordeaux mais aussi à Pessac, Mérignac et Bègles.

Avec une autonomie de 45 km, ces vélos visent à permettre aux salariés des entreprises et collectivités de la métropole de réaliser leurs trajets domicile-travail.

0,15 euros la minute

Le principe est le même pour tous, une borne de vélos permet aux utilisateurs de choisir leur monture, puis de l’utiliser via une application dédiée. En ce qui concerne les vélos électriques Zoov, les batteries sont directement intégrées aux vélos, et le trajet coûtera à l’utilisateur la somme de 0,15 € la minute après un déverrouillage à 1€. Un pack spécial devrait être à terme proposé aux entreprises pour encourager les déplacements doux pour les salariés.

Pour permettre à un maximum de Bordelais.es de tester son service de vélos électriques en libre service, Zoov offre 30 minutes d’essai gratuit pour tout premier trajet effectué jusqu’au 31 octobre inclus. Pour en profiter, il suffit de renseigner le code “MAPREMIEREFOIS” dans la section “Paiement et réductions” de l’application Zoov avant son premier trajet.

Des vélos avec ou sans bornes

Si les vélos devront retourner à leur borne pour être rechargés, ils pourront également être déposés dans les zones de parking bien définies par la Métropole. La charte souhaite durcir les mesures de sécurité des utilisateurs, et réfléchit par exemple à rendre l’usage du casque obligatoire. Sans compter sur des endroits bien définis pour ne pas laisser tous les véhicules errer de façon anarchique dans les rues de Bordeaux. La Métropole et la Mairie de Bordeaux avait annoncé faire un bilan en septembre sur la question. Celui-ci devrait peut-être voir le jour prochainement, et définir de nouvelles conditions sécuritaires, en particulier après le décès d’un jeune homme de 25 ans à bord d’une trottinette électrique dans la nuit du 19 au 20 octobre sur les quais à Bordeaux.

Ces véhicules devront eux aussi respecter la charte pour les véhicules en “free-floating” mise en place par la métropole pour encadrer ces véhicules alternatifs.