Les prochaines élections municipales à Bordeaux auront lieu le 15 mars prochain, ainsi que le 22 mars en cas de second tour. A près de deux mois du scrutin, trois candidats s’affrontent désormais, trois programmes pour trois visions de celle qui fut longtemps considérée comme “la belle endormie”. 

Inscription sur les listes électorales, candidats, programmes, calendrier… Voici un récapitulatif de ce qui vous attend pour cette période électorale à Bordeaux.

Inscription sur les listes, il n’est pas trop tard !

Pour les étourdis, il est encore possible de s’inscrire sur les listes électorales, et ce jusqu’au 7 février prochain. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, la démarche, simple, peut être réalisée sur internet. Pour ce faire, il vous suffit de remplir un formulaire en ligne  .

Idem si vous avez déménagé, il vous faut demander votre inscription sur les listes électorales de la mairie de votre nouveau domicile. Pour voter dans votre nouvelle commune lors des élections municipales de 2020, cette démarche doit être réalisée au plus tard le 7 février 2020.

Enfin, si vous prévoyez de ne pas être à Bordeaux et que vous souhaitez voter, la procuration est possible. Selon la commune où est situé son domicile ou son lieu de travail, le mandant doit se rendre au tribunal d’instance ; au commissariat de police ; à la brigade de gendarmerie muni d’un justificatif d’identité admis pour pouvoir voter (par exemple : passeport, carte nationale d’identité, permis de conduire) et du formulaire de vote par procuration dont le formulaire est disponible en ligne. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du ministère de l’intérieur.

Trois candidats pour Bordeaux

Fin décembre dernier, Vincent Feltesse (ex PS) et son collectif Bordeaux Métropole des Quartiers jetait l’éponge dans sa course aux municipales à Bordeaux. Il reste donc  trois candidats en lice.

Tout d’abord Nicolas Florian (Les Républicains), maire actuel de Bordeaux, qui a succédé à Alain Juppé en février dernier suite au départ précipité de ce dernier pour le conseil constitutionnel. Candidat à sa réélection, il a officiellement lancé sa campagne en ce début d’année 2020, même si dès le mois de décembre tractage et présentation de son QG de campagne rue Vital Carles ont été initiés.

Puis, les Bordelais auront également le choix avec Thomas Cazenave (LREM), ex-délégué interministériel à la transformation publique auprès d’Edouard Philippe. Le candidat “progressiste et centriste” selon ses mots a d’ores et déjà annoncé cette semaine dix propositions de son programme qui devrait être dévoilé d’ici la fin du mois. Parmi ses mesures phares, la mise à disposition de 7.000 logements à prix réduit dans les six prochaines années, la création de 200 km de pistes cyclables sécurisées en site propre ou encore la délocalisation de l’équipe municipale vers la cité municipale, pour “rendre le palais Rohan aux bordelais”.

Enfin, la dernière proposition est celle de Pierre Hurmic, candidat EELV, qui a récemment obtenu le soutien des forces de gauches bordelaises (Parti socialiste (PS), le Parti communiste français (PCF), le Parti radical de gauche (PRG), ainsi que Génération.s, Nouvelle Donne et Place publique) grâce à une union officiellement établie cette semaine.

Un calendrier chargé

Si pour le dernier sondage de décembre Ipsos-Sopra-Steria pour Sud Ouest, TV7 et France Bleu Gironde, les trois candidats sont au coude-à-coude, en particulier Nicolas Florian, crédité à 33% des suffrages, et Pierre Hurmic et son union de la gauche, à 30%. Thomas Cazenave, quant à lui, est à 16%, avec une progression depuis le sondage La Tribune – Elabe d’octobre dernier, où il était crédité de 11,5 à 13 % des intentions de vote.

Il reste encore environ deux mois aux candidats pour convaincre les bordelais. Leurs programmes devraient être présentés d’ici la fin du mois de janvier. D’autres débats devraient avoir lieu, notamment sur TV7, la chaîne de Sud Ouest, qui ont déjà opposés les différentes personnalités de ces municipales. Le premier tour aura lieu le 15 mars prochain. Si un deuxième tour a lieu – ce qui ne fut pas le cas en 2014 avec Alain Juppé – il s’opérera le dimanche d’après, le 22 mars.

Alors, qui prendra les rênes de l’hôtel de ville pour les 6 années à venir ?