Coronavirus et confinement : comment venir en aide au personnel hospitalier ?
En première ligne dans l’épidémie de Covid-19, le personnel soignant lance des appels à l’aide. CHU de Bordeaux, SOS Médecins, plusieurs messages ont été diffusés par les organisations de santé.
Outre les salves d’applaudissements chaque soir, des élans de solidarité ont également eu lieu pour soutenir l’ensemble des soignants. Des hotdogs de chez Woof ont été distribués gratuitement ce samedi 21 mars au personnel de l’hôpital Saint-André et Pellegrin. Même élan du côté de Ô Bocaux Bordeaux qui a fait livrer 300 repas aux soignants, Domino’s a offert 300 pizzas et l’enseigne Boulanger, des dizaines de cafetières pour soutenir le corps médical.
Une cagnotte en ligne pour le CHU
“J’aime mon CHU, je l’aide”, voici le nom de la cagnotte lancée par des bénévoles qui souhaitent récolter des fonds pour financer le matériel nécessaire au CHU de Bordeaux pour lutter contre le Covid-19, comme les respirateurs : “Le CHU de Bordeaux a besoin de financer l’achat de 70 respirateurs supplémentaires. Un respirateur coûte 25.000 euros” explique les organisateurs du mouvement sur le site de la cagnotte. Celle-ci a déjà récolté près de 11 000 euros.
SOS Médecins lance son appel à l’aide
Sur ses différents réseaux sociaux, SOS Médecins de Bordeaux a lancé ce week-end un appel à l’aide pour récolter auprès des entreprises, particuliers et services publics des “masques FFP2 et chirurgicaux, ainsi que des gels hydroalcoliques”. Le cabinet et l’ensemble de ses médecins s’attend en effet au pic épidémique sur le point d’arriver en Gironde, et doit pouvoir se prémunir. Les dons peuvent être remis à leur local, au 45 rue de la Pelouse de Douet. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, prévenez le cabinet et ils viendront les chercher !
La bonne nouvelle du jour (oui oui, il y en a !), la préfecture a annoncé ce lundi 23 mars que 10 tonnes de gel hydroalcolique ont été réalisés par une entreprise girondine, et seront livrés dans 10 points de distribution en local, destiné aux officines. Les établissements de santé pourront alors s’y ravitailler.
