Le Département de la Gironde prêt à lancer des tests de dépistages

Tandis que la France est entrée cette semaine dans sa 4e semaine de confinement, la question de la fin de celui-ci se pose. Le département de Gironde souhaite y répondre et l’anticiper, et a annoncé ce 9 avril qu’il était prêt à lancer des tests. De son côté, la mairie de Bordeaux a avancé la possibilité d’équiper les bordelais de masques réutilisables.
Comme l’explique la vidéo réalisée par les Décodeurs du Monde, plusieurs hypothèses se profilent, mais aucune n’a pour l’heure été choisie par le gouvernement. Une chose est sûre, le port du masque pourrait bien être obligatoire ou du moins vivement conseillé pour la sortie du confinement, qui risque de ne pas sonner pour autant la fin de l”épidémie. Le dépistage semble être également une piste étudiée.
Des masques pour les bordelais
Comme l’a expliqué la mairie de Bordeaux, “dès ce mardi matin (7 avril ndlr), les services de la Ville sont entrés en contact avec une dizaine d’entreprises ou fabricants, susceptibles de fournir rapidement, près de 800 000 “masques barrières”. Ces modèles en tissu, lavables et réutilisables, seront conformes aux normes basiques de protection.
Par ailleurs, la mairie s’est rapprochée de la Chambre des métiers de la Gironde pour identifier les sociétés locales capables de confectionner des masques du même type au plus vite.” Ceux-ci pourraient être distribués quartier par quartier grâce à des points relais en amont du déconfinement, qui pourrait peut-être avoir lieu début mai. Cette date n’a pas été arrêtée, tandis que le chef de l’Etat doit s’exprimer ce 13 avril peu après 20h pour, sans doute, prolonger le confinement, initialement prévu jusqu’au 15 avril.
Des tests à grande échelle
De son côté, le département de la Gironde a lui aussi décidé d’anticiper. Dans un communiqué publié ce 9 avril, Jean-Luc Gleyze, président du Département a annoncé que “dès que l’autorisation sera notifiée par l’Agence Régionale de Santé, la collectivité s’engagera et participera dans la préparation de tests de dépistage via son laboratoire départemental d’analyses.” Ceux-ci se feront via les laboratoires départementaux, “indispensables au maintien d’un maillage sanitaire territorial capable de prévenir et de répondre à des crises sanitaires majeures ou des cas de pollutions ou contaminations diverse (salmonellose, listériose, ESB, Influenza aviaire). Le Laboratoire Départemental d’Analyses (LDA33) est un service public dédié à la protection des populations (sécurité alimentaire, prévention liée aux légionelles, …), à la santé animale et à la santé végétale” ajoute le communiqué.
En moyenne, il effectue plus de 65 000 analyses par an. Ce service de 50 agents aux métiers très spécifiques (techniciens de laboratoire, préleveurs, responsable métrologie, responsable qualité…), est géré par le Département. Celui-ci n’a pas encore indiqué combien de tests seront réalisables.