Alain Anziani, réélu maire de Mérignac, a été désigné ce 17 juillet par ses pairs président de la Métropole. Il prend la suite de Patrick Bobet, maire du Bouscat. Cette élection marque également la fin de la cogestion métropolitaine. 

L’année 2020 est mouvementée à Bordeaux et sa métropole, politiquement parlant. Après l’élection de l’écologiste Pierre Hurmic à la tête de Bordeaux le 28 juin dernier, qui a mis fin à 73 ans de gouvernance à droite, ce vendredi le changement était de taille à la Métropole, avec l’élection de son président, qui représente désormais ses 28 communes.

Alain Anziani, nouveau président

Désigné par son groupe “Elus Socialistes et Apparentés” ainsi que le groupe écologiste, la candidature du maire de Mérignac, deuxième ville de la Métropole, n’était pas une surprise. En effet, le groupe de gauche, majoritaire avec 32 sièges avait le soutien des écologistes (30 sièges), et s’étaient mis d’accord en amont de l’élection.

Cette élection a été marquée par la fin de la cogestion, pilotage de l’institution par des maires de sensibilités différentes, instaurée en 1968. La Métropole sera désormais dirigée par le groupe majoritaire. Cette décision, activement soutenue par Pierre Hurmic, n’était pas au goût du groupe “Communauté d’Avenir”, qui regroupe les élus des Républicains, du MoDem, les Centristes, l’UDI, le Parti Radical, En Marche, Divers droite et sans étiquette autour de son président Patrick Bobet (LR). Les élus de ce groupe n’ont pas attendu le vote, et ont quitté précipitamment la salle après le discours de Patrick Bobet qui a déclaré “j’ai toujours pensé qu’il valait mieux partir avec élégance que d’être congédié avec arrogance“. Alain Anziani devient le septième président, il prend les rênes de la Métropole pour les six prochaines années, tout comme le maire de Bordeaux.