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A Bordeaux, vers des cirques sans animaux sauvages

Le conseil municipal a adopté ce 27 octobre un voeu en faveur d’une “transition vers des cirques sans animaux sauvages” pour Bordeaux. Une mesure prise un mois après celles de Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, de “la fin progressive” des animaux sauvages dans les cirques itinérants, l’interdiction de la reproduction des orques et dauphins dans les delphinariums et la fermeture “sous cinq ans” des élevages de visons pour la fourrure.

 

Ce voeu avait été présenté par la majorité municipale, “demandant une transition vers les cirques sans animaux sauvages et un accompagnement pour les professionnels”. Il a été adopté par l’ensemble du conseil municipal.

Accompagner les professionnels

Ce voeu était le suivant : “la place des animaux sauvages n’est pas dans les cirques où les conditions de vie sont inadaptées et où le dressage peut occasionner des pathologies lourdes. Bordeaux doit mettre en place une transition vers les cirques sans animaux sauvages sur son territoire. La Ville de Bordeaux souhaite accompagner la profession et la fin de vie des animaux concernés. A ce titre, une réglementation nationale est nécessaire pour leur garantir une vie paisible et une fin de vie douce.

 

Par ce vœu, la majorité municipale ne souhaite pas se positionner contre, mais bien pour l’accompagnement des professionnels dans une transition vers la fin des animaux sauvages dans les cirques, en concertation avec eux.”

 

L’idée est de ne pas contraindre les cirques, mais de les accompagner. Ainsi, le traditionnel cirque Arlette Gruss qui s’installe chaque année en période de fêtes de fin d’année place des quinconces sera bel et bien présent cette année pour une durée d’un mois.”Nous avons été reçus par la mairie la semaine dernière, ce n’est pas une surprise“, a déclaré à l’AFP Remy Becuwe, chargé de la communication du cirque. “Nous sommes depuis trois, quatre ans dans une démarche où nous avons de moins en moins d’animaux sauvages dans nos spectacles“, a-t-il expliqué. “Le seul animal sauvage que nous aurons sera un zèbre, il n’y aura plus d’éléphants, plus de fauves“, a ajouté Rémy Becuwe qui a précisé que les chameaux et dromadaires sont considérés comme animaux domestiques.