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Un premier cas de variole du singe confirmé au CHU de Bordeaux

Le CHU de Bordeaux a annoncé ce 8 juin qu’un premier cas de variole du singe a été confirmé. Selon l’hôpital bordelais, “l’état de santé du patient, un homme d’une trentaine d’années, n’inspire pas d’inquiétude“. 

 

66 cas sont aujourd’hui confirmés en France.

Un premier cas à Bordeaux

Selon le communiqué du CHU de Bordeaux, le patient hospitalisé “reste pour l’instant dans une chambre isolée au CHU, sous surveillance médicale. Ce cas a fait l’objet d’une déclaration auprès de l’ARS de Nouvelle-Aquitaine, le suivi des éventuels cas contacts du patient est assuré.” Selon le dernier bilan de Santé Publique France, sur les 66 cas recensés en France, dont 48 en Ile-de-France, 8 en Occitanie, 5 en Auvergne-Rhône-Alpes, 2 en Normandie, un dans les Hauts-de-France, un en Centre-Val de Loire et un en Paca.“61 ont fait l’objet d’une investigation, un a refusé celle-ci, un demeure injoignable et 3 sont en cours d’investigation”. Tous les cas recensés sont des hommes, âgés entre 22 et 63 ans (âge médian: 35 ans).

Qu’est-ce que la variole du singe ?

Il s’agit d’une maladie due à un virus proche de celui de la variole humaine. Au départ infection propre aux animaux particulièrement dans les forêts tropicales d’Afrique centrale et de l’Ouest, elle se transmet toutefois à l’homme à partir d’animaux sauvages, comme des rongeurs ou des primates. Un phénomène pourtant rare, et encore plus limitée entre les hommes.

 

Les symptômes chez les êtres humains ressemblent à ceux de la variole, mais en moins grave : pustules, fièvre, symptômes respiratoires qui peuvent notamment entraîner la mort dans certains cas.

 

Selon France Info, “alors que la mortalité de la variole humaine pouvait approcher les 30%, la variole du singe telle qu’on la connaît guérit en général spontanément. Les cas graves se produisent plus fréquemment chez les enfants et sont liés à l’ampleur de l’exposition au virus, à l’état de santé du patient et à d’éventuelles complications.

Dans les pays africains où la maladie est endémique, le taux de mortalité varie de 1 à 10%. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (en anglais) précise que la souche virale détectée en Europe, issue de l’Afrique de l’Ouest, présente un taux de létalité moyen de 3,6%.”