La Gironde passe en vigilance canicule rouge

Ce 16 juin, la préfète de Nouvelle-Aquitaine Fabienne Buccio, a confirmé, lors d’une conférence de presse, le passage en vigilance canicule rouge de la Gironde. C’est la première fois que le département franchit ce stade.
Un arrêté préfectoral, qui entrera en vigueur ce vendredi, restreint certaines activités, et propose aux parents de garder leurs enfants chez eux.
Vigilance pour tous
Selon Laurent Perron, directeur interrégional Sud-Ouest de Météo-France, “dès aujourd’hui, les températures ont dépassé les 37 degrés en Gironde, 40 degrés sont prévus demain, et elles pourront atteindre samedi les 41 degrés et plus”. Il poursuit qu’”une embellie est attendue dimanche qui, on l’espère, nous donnera un peu de fraîcheur” a-t-il poursuivi, expliquant toutefois que le mercure devrait rester proche des 30 degrés.
Le directeur de l’Agence Régionale de Santé de Nouvelle-Aquitaine Benoît Elleboode a rappelé la vigilance à tenir auprès des populations vulnérables, les personnes âgées et les nourrissons.
#Canicule | Il est important de prendre soin des personnes les plus vulnérables ⤵️ pic.twitter.com/XovPFfdltI
— ARS Nouvelle-Aquitaine (@ARS_NAquit) June 16, 2022
Face à cette vague de chaleur, il est également important de limiter les activités sportives, même lorsqu’on est en bonne santé. Enfin, en cas de coup de chaud, avant de se rendre aux urgences, en situation difficile depuis un mois avec la fermeture du service au tout venant de 17h à 8h, et de contacter d’abord le Samu (15).
Fabienne Buccio a quant à elle expliqué la vigilance des services pour les personnes vivants dans la rue, ou dans des squats. Tous – sauf un – sont équipés d’eau potable.
De plus, un arrêté prefectoral, qui entrera en vigueur ce vendredi, interdit les manifestations et évènements en plein air ou dans des locaux non climatisés. Les deux d’artifices sont interdits, tout comme les sorties scolaires. Les parents qui le souhaitent peuvent garder leurs enfants chez eux ce vendredi.
Quant aux chefs d’entreprises, la décision leur revient s’ils souhaitent ou non poursuivre leurs activités professionnelles. La préfète de Nouvelle-Aquitaine a rappelé qu’un certain nombre de mesures dont le chômage partiel leur sont proposés pour y remédier.